Voilà une équipe jeune avec une moyenne d’âge de 29 ans, des idées à la pointe et connectées aux réalités les plus intéressantes au niveau mondial ! Aujourd’hui nous vous présentons la marque italienne indépendante SUPER by RETROSUPERFUTURE® avec l’un de ses fondateurs : le designer Sean Michael Beolchini. Le lunetier est devenu en quelques années un phénomène international.
Nous sommes un groupe d’amis venant du monde de l’édition, de la photographie, du graphisme et de la mode. En 2001 nous avons publié un magazine mensuel, indépendant et expérimental : PIG. Il nous a permis de rencontrer beaucoup de créatifs indépendants comme nous.
C’est en 2007 que Daniel Beckerman a eu l’idée de concevoir une ligne de montures. A cette époque, le marché indépendant de la lunetterie était peu stimulant … pour ne pas dire ennuyeux ! Personne n’innovait. Nous ne venions pas de cet univers mais nous étions tous des collectionneurs de lunettes. Nous avions un objectif clair : créer quelque chose de différent dans la lunetterie d’aujourd’hui et réintroduire une approche fraîche et colorée qui avait disparu après les années 90. C’est ainsi qu’est née notre première collection. Elle avait un seul modèle, Classic, à la forme traditionnelle, comme son nom l’indique, mais avec des proportions originales. Celui-ci a été décliné en plusieurs coloris et matériaux.
Comment ce modèle a-t-il été perçu sur le marché ? L’un des premiers magasins à l’avoir vendu fût Colette, à Paris !
Nous nous sommes beaucoup développés : on compte à présent deux flagship stores aux Etats-Unis et nous sommes distribués dans le monde entier.
Il nous est arrivé des choses incroyables comme des coups de fil de Sir Elton John ou de Kanye West.
Malgré tout, nous restons une marque 100 % made in Italy et nous avons gardé les mêmes objectifs depuis nos débuts. Nous voulons créer des modèles frais, originaux, avec un vrai caractère tout en étant faciles à porter. Notre principe est le suivant : des lunettes au design accessible, à des prix qui ne sont pas prohibitifs malgré les verres de très grande qualité signés Zeiss et tout le travail artisanal engagé. Il y a aussi quelque chose qui n’a pas changé pendant ces 10 années : notre envie de nous amuser et notre investissement.
Nous fabriquons en Italie mais nos influences viennent du monde entier, grâce aux origines de chacun. Je suis né et j’ai grandi en Amérique, Daniel est né en Italie de parents anglais et notre équipe est composée de personnes provenant de pays différents, vivant tous à Milan. Nous sommes jeunes, c’est ce qui fait notre dynamisme et ce que nous apprécions le plus, car cette mentalité juvénile nous stimule. C’est une force qui nous permet de nous atteler sans cesse à de nouveaux défis.
En 2015, nous avons lancé le concept TUTTOLENTE, qui signifie “tout en verre”. Le résultat est vraiment unique. La face des lunettes est composée d’un verre unique avec les caractéristiques techniques d’un masque. Les branches ont la particularité d’être en verre aussi. Nous avons adapté le TUTTOLENTE à nos modèles iconiques.
Nous avons créé des montures flexibles et résistantes. 2 ans après le lancement de ce concept, il se voit partout. Nous avons été assez efficaces (et chanceux) pour les sortir en premier, tout en gardant à l’esprit notre mission d’insuffler de l’innovation au marché de l’optique.
En 2008, nous avons introduit la Flat Top, ce fût la première forme iconique de SUPER. Elle est devenue en peu de temps un vrai phénomène. Puis nous avons créé le modèle Lucia qui est rapidement devenu emblématique grâce à son design unique et original, beaucoup de marques nous ont copié, même celles que l’on n’aurait pas soupçonné. Ont suivi les modèles W Black, Giaguaro, Primo, Leon, Drew, Drew Mama et beaucoup d’autres qui ont laissé leur empreinte.
En 2015, les versions des montures avec le verre unique TUTTOLENTE ont été lancées. Même si elles semblent particulières on s’aperçoit qu’elles sont faciles à porter. Ce sont des montures très légères, une fois sur le nez on a du mal à revenir en arrière ! Ce concept a vraiment secoué le marché.
Je pense que nous avons été parmi les premiers, voire les premiers, à faire des collaborations dans l’optique. Cela fait partie de notre ADN. Depuis notre création, pas une année ne s’est passée sans que nous fassions un partenariat. Nous avons eu la chance de travailler avec les meilleurs éléments de chaque secteur et nous avons obtenu des résultats uniques.
En 2015, nous avons imaginé 4 modèles avec la Fondation Andy Warhol en utilisant des dessins parus dans un magazine au début de la carrière de l’artiste. Nous les avons réinterprétés avec un style plus contemporain. Grâce à cette collaboration nous sommes entrés au MoMa au Japon et aux Etats-Unis.
Récemment nous avons travaillé avec le designer russe Gosha Rubchinskiy, c’est l’une des collaborations qui a rencontré le plus de succès dans la presse et auprès des célébrités. Nous avons accordé l’exclusivité au magasin Dover Street Market, qui a vendu la collection en ligne : elle a été en rupture de stock après 24 heures seulement.
Celle du verre unique restera forte et nous verrons sûrement beaucoup de verres colorés.
Crédit Photo : Slam Jam